un compteur gratuit pour votre site web
Accueil
 

Bases physiologiques de la

Brachy-Myothérapie



Introduction


Les muscles squelettiques représentent environ la moitié de la masse du corps humain.

A travers eux ou contre eux passent nerfs, veines, artères, vaisseaux lymphatiques. La plupart de viscères sont en contact direct ou indirect avec eux.

Les muscles squelettiques sont indispensables aussi bien à la station debout, à la locomotion et aux gestes, aux mouvements donc, mais aussi aux maintiens de positions et des postures, et à la coaptation de la plupart des articulations.


On ne peut donc que s’étonner que la médecine 'officielle' ait fait une “impasse” presque totale sur les pathologies musculo-squelettiques acquises que sont les contractures, dont les conséquences sont loin d’être négligeables dans le domaine de la Rhumatologie et de la Kinésithérapie, et donc d'une bonne moitié de ce que voit un médecin généraliste en consultation.


Mis à part quelques rares maladies congénitales incurables, ou des pathologies aiguës genre courbatures (qui guériront toutes seules, surtout avec un peu d4arnica 5 CH) et concernant surtout le sportif, on ne pare guère du muscle et encore moins de sa pathologie, sauf curieusement pour les maladies professionnelles (voir <http://tms.myotherapie.free.fr>). Et si l'on en parle la terminologie est souvent pour le moins imprécise: “élongations”, "claquages”, "tendinites", "froissement", "arthrose", etc…

La moitié des constituants du corps, les muscles, qui peuvent comme toute autre structure mal fonctionner et être à la source de nombreuses maladies, est donc tout simplement ignorée en médecine, comme si elle était la seule à ne jamais pouvoir être malade ; et elle est même quelque peu négligée par une profession qui s’intéresse pourtant en premier lieu aux mouvements, la Kinésithérapie (Physiothérapie) : quel médecin, quel kinésithérapeute se souvient ne serait-ce que des trajets ou insertions des muscles, anatomie pourtant apprise lors de ses études ?


Comme nous l'avons mentionné, si l'on s’intéresse aux dysfonctionnements acquis de loin les plus fréquents des muscles squelettiques, les contractures, on constate qu’elles sont impliquées dans, et probablement la cause de, environ la moitié des pathologies rencontrées en médecine courante : douleurs articulaires (même en cas d'arthrose : voir <http://arthrose.myotherapie. free.fr>), ‘mal de dos’, imitations de mouvement, déformations. Sont directement concernées d'autres pathologies variées : les céphalées et les migraines , les névralgies y compris les sciatiques, des déformations douloureuses ou non, (torticolis congénital du nourrisson, scoliose, hallux valgus, etc.), les entorses de la cheville, et même certains troubles de la vue chez l’enfant, comme la myopie ou le strabisme, certains troubles vasculaires comme les jambes lourdes ou les hémorroïdes, ou viscéraux comme les gastralgies ou les coliques néphrétiques : on trouve toujours des contractures dans ces pathologies, dont les symptômes disparaissent quand ces contractures ont été traitées.


Ces contractures, toujours d'origine traumatique au départ, souvent très anciennes, longtemps asymptomatiques ou immédiatement handicapantes, présentent donc toujours les signes suivants, tout à fait classiques et communément admis : douleurs spontanées continues ou itératives, douleur et/ou sensation de dureté à la palpation, douleur et/ou imitation à l’étirement passif du muscle, déformation de l’articulation dans le sens du raccourcissement du muscle, douleur lors de la contraction active de celui-ci.

L'observation montre qu'un traumatisme (choc physique), récent ou parfois très ancien, touchant le cou ou les chevilles, y aura provoqué une première contracture de protection, qui souvent ne cesse pas et persiste comme une contraction musculaire permanente et involontaire’ , laquellle en provoque d’autres par réaction, dans un but apparent de compensation, de façon aléatoire n'importe où dans tout le corps, où des facteurs déclenchants peuvent faire qu'elles présentent les symptômes classiques de contracture déjà cités : douleurs articulaires, etc.

La pathologie se manifeste à la suite d'un facteur déclenchant au “point faible” (d’origine héréditaire et/ou comportementale) de cette série de contractures de compensation, et/ou à leur point de départ cervical ou des chevilles.


Une fois la première contracture traitée, la compensation n’a plus de raison d’être, et la maladie disparaît en général sans traitement local, ce qui nous permet de confirmer la relation de cause à effet.

(Cependant pour aller plus vite, on peut parfois être amené à faire aussi un traitement local de l'endroit du corps où souffre le patient.)


Il est bien évident que de nombreuses maladies ne sont pas d’origine musculaire, mais beaucoup plus de pathologies qu'on ne le croyait le sont.

La Brachy-Myothérapie est une approche manuelle relativement nouvelle ; la méthode a été enseignée depuis 1989 à environ 2.000 médecins (généralistes ou spécialiste) et kinésithérapeutes (ou physiothérapeutes) Français, Belges ou Suisses francophones, et de nombreux articles ont été publiés dans des revues de rhumatologie ou de kinésithérapie à Comité de lecture.

Ce n’est donc pas une panacée, prétention qui serait absurde, mais ignorer cette thérapeutique est condamner de très nombreux malades à rester malades, car elle peut souvent traiter ce que rien d’autre ne peut traiter.


La compréhension du mécanisme physio-pathologique des maladies dont l’origine se situe au niveau de contractures post-traumatiques persistantes est donc capitale. Et pour cela le premier pas est de bien connaître les muscles et leur fonctionnement




d

 

© 2011